Les Forces armées canadiennes ont enquêté sur une potentielle fuite de documents classifiés d’une station de travail sécurisée à la base militaire de Kandahar, en Afghanistan, l’an dernier. Les données électroniques, qui contenaient des informations sur les ressources et les objectifs de l’armée canadienne dans la guerre en Afghanistan, ont été envoyées à un nombre inconnu de destinataires non autorisés, selon des documents militaires obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l’information.
Le poste de travail d’où originait la fuite se trouvait dans un centre de gestion des renseignements classifiés, une importante plaque tournante du renseignements qui fournit des informations aux militaires sur le terrain et aux décideurs à Ottawa. Selon les documents obtenus par La Presse Canadienne, la police militaire a été alertée le 14 mai dernier par un soldat travaillant dans le centre en question.
L’incident est survenu des mois avant que le site WikiLeaks ne commence à diffuser des centaines de milliers de communications diplomatiques et militaires américaines. Aucun des documents canadien n’aurait été largement diffusé ou ne se serait trouvé entre les mains de l’organisation de Julian Assange.
Mais des observateurs du monde militaire, comme le sénateur libéral Colin Kenny, ont argué que cette fuite était troublante parce qu’elle était survenue dans une installation située près du front. Il a ajouté que le fait qu’aucune de ces données n’a fait surface jusqu’à présent ne signifiait pas que le risque était totalement anéanti. « À chaque fois qu’il y a une fuite d’information, nous nous inquiétons de la possibilité qu’elle puisse mettre en danger nos troupes et nos intérêts en Afghanistan », a affirmé M. Kenny, un ancien président du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense. Les policiers militaires n’ont pas été en mesure de déterminer la source de la fuite, mais ont indiqué qu’il était peu probable que les opérations canadiennes aient été mises en danger. Ils ont toutefois conseillé au ministère de la Défense d’entreprendre une enquête sur les conséquences de cette fuite.
Un porte-parole pour les opérations canadiennes à l’étranger n’a pas voulu commenter le dossier, et aucun membre des Forces canadiennes n’a pu indiquer si une enquête approfondie avait eu lieu. Selon un compte-rendu de l’incident effectué par des enquêteurs de la police militaire canadienne, la fuite survenue au centre de renseignements s’est étalée sur une certaine période de temps, mais les dates précises sont caviardées dans les documents.
Une fois informés du problème, des officiers du renseignement ont retracé les courriels, identifié les comptes de destinataires erronés et « une requête a été effectuée pour la suppression du données classifiées », indiquait un document du Service national des enquêtes des Forces canadiennes.
Le poste de travail d’où originait la fuite se trouvait dans un centre de gestion des renseignements classifiés, une importante plaque tournante du renseignements qui fournit des informations aux militaires sur le terrain et aux décideurs à Ottawa. Selon les documents obtenus par La Presse Canadienne, la police militaire a été alertée le 14 mai dernier par un soldat travaillant dans le centre en question.
L’incident est survenu des mois avant que le site WikiLeaks ne commence à diffuser des centaines de milliers de communications diplomatiques et militaires américaines. Aucun des documents canadien n’aurait été largement diffusé ou ne se serait trouvé entre les mains de l’organisation de Julian Assange.
Mais des observateurs du monde militaire, comme le sénateur libéral Colin Kenny, ont argué que cette fuite était troublante parce qu’elle était survenue dans une installation située près du front. Il a ajouté que le fait qu’aucune de ces données n’a fait surface jusqu’à présent ne signifiait pas que le risque était totalement anéanti. « À chaque fois qu’il y a une fuite d’information, nous nous inquiétons de la possibilité qu’elle puisse mettre en danger nos troupes et nos intérêts en Afghanistan », a affirmé M. Kenny, un ancien président du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense. Les policiers militaires n’ont pas été en mesure de déterminer la source de la fuite, mais ont indiqué qu’il était peu probable que les opérations canadiennes aient été mises en danger. Ils ont toutefois conseillé au ministère de la Défense d’entreprendre une enquête sur les conséquences de cette fuite.
Un porte-parole pour les opérations canadiennes à l’étranger n’a pas voulu commenter le dossier, et aucun membre des Forces canadiennes n’a pu indiquer si une enquête approfondie avait eu lieu. Selon un compte-rendu de l’incident effectué par des enquêteurs de la police militaire canadienne, la fuite survenue au centre de renseignements s’est étalée sur une certaine période de temps, mais les dates précises sont caviardées dans les documents.
Une fois informés du problème, des officiers du renseignement ont retracé les courriels, identifié les comptes de destinataires erronés et « une requête a été effectuée pour la suppression du données classifiées », indiquait un document du Service national des enquêtes des Forces canadiennes.
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