L’industrie de la défense et du renseignement au Canada est dans la mire de CGI (TSX:GIB.A). L’entreprise québécoise est en effet en train de se doter d’une équipe-choc pour convaincre le gouvernement fédéral de faire appel à son expertise dans le domaine de la cybercriminalité ou de l’identification par caractéristiques biométriques, par exemple. Le pdg de la société, Michael Roach, a indiqué mercredi qu’il évaluait les occasions d’affaires dans ce secteur à 1 milliard $ par an. "De plus en plus, le renseignement militaire repose sur les technologies de l’information. C’est moins une question de travail acharné qu’une question de logiciel", a-t-il expliqué en marge de l’assemblée annuelle des actionnaires, à Montréal.
Jusqu’à maintenant, CGI n’était pas très présente dans cette industrie. L’acquisition de la firme américaine Stanley a toutefois changé la donne. Cette entreprise tire en effet 75 pour cent de son travail auprès des divers organismes responsables de la sécurité des États-Unis. Elle bénéficie d’une bonne réputation et de références susceptibles de rassurer d’autres clients potentiels.
CGI espère que ses efforts auprès des autorités canadiennes donneront des résultats "quelque part en 2011".
De l’avis de M. Roach, CGI pourrait par ailleurs profiter des efforts des gouvernements de part et d’autre de la frontière pour réduire leurs dépenses. "Nos services aident à réduire les coûts et à améliorer l’efficacité", a-t-il fait valoir. L’homme d’affaires a souligné que CGI aidait déjà certains États américains à percevoir leurs impôts ou à mieux gérer leurs appels d’offres. L’entreprise administre en outre le portail Internet de l’assurance-maladie Medicaid.
Pour assurer sa croissance, CGI mise par ailleurs sur des acquisitions stratégiques en Amérique du Nord ou en Europe de l’Ouest. La société qui fêtera ses 35 ans cette année dispose de 700 millions $ en réserve pour des projets de ce type.
Bon début d’année
CGI a commencé son exercice 2011 du bon pied en déclarant mercredi un bénéfice net de 126,6 millions $ ou 45 cents par action pour son premier trimestre. Il s’agit d’une hausse de 14 pour cent par rapport à celui enregistré à la même période l’an dernier.
Ce résultat est supérieur aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters qui tablaient sur un profit de 34 cents par action.
Les revenus de l’entreprise ont totalisé 1,12 milliard $, en hausse de 23 pour cent. Pour la première fois, la moitié de ce chiffre d’affaires a été réalisée aux États-Unis. M. Roach a d’ailleurs confié mercredi que le gouvernement fédéral américain était désormais le plus gros client de CGI, loin devant les autres. Il compte en effet pour 24 pour cent de ses revenus consolidées.
CGI a annoncé pour 1,2 milliard $ de nouveaux contrats, de renouvellement ou de prolongations au cours du trimestre terminé à la fin décembre. Son carnet de commandes se chiffrait alors à 13,1 milliards $.
Mercredi après-midi à la Bourse de Toronto, l’action de CGI se transigeait à 19,69 $, en hausse de 89 cents.
Jusqu’à maintenant, CGI n’était pas très présente dans cette industrie. L’acquisition de la firme américaine Stanley a toutefois changé la donne. Cette entreprise tire en effet 75 pour cent de son travail auprès des divers organismes responsables de la sécurité des États-Unis. Elle bénéficie d’une bonne réputation et de références susceptibles de rassurer d’autres clients potentiels.
CGI espère que ses efforts auprès des autorités canadiennes donneront des résultats "quelque part en 2011".
De l’avis de M. Roach, CGI pourrait par ailleurs profiter des efforts des gouvernements de part et d’autre de la frontière pour réduire leurs dépenses. "Nos services aident à réduire les coûts et à améliorer l’efficacité", a-t-il fait valoir. L’homme d’affaires a souligné que CGI aidait déjà certains États américains à percevoir leurs impôts ou à mieux gérer leurs appels d’offres. L’entreprise administre en outre le portail Internet de l’assurance-maladie Medicaid.
Pour assurer sa croissance, CGI mise par ailleurs sur des acquisitions stratégiques en Amérique du Nord ou en Europe de l’Ouest. La société qui fêtera ses 35 ans cette année dispose de 700 millions $ en réserve pour des projets de ce type.
Bon début d’année
CGI a commencé son exercice 2011 du bon pied en déclarant mercredi un bénéfice net de 126,6 millions $ ou 45 cents par action pour son premier trimestre. Il s’agit d’une hausse de 14 pour cent par rapport à celui enregistré à la même période l’an dernier.
Ce résultat est supérieur aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters qui tablaient sur un profit de 34 cents par action.
Les revenus de l’entreprise ont totalisé 1,12 milliard $, en hausse de 23 pour cent. Pour la première fois, la moitié de ce chiffre d’affaires a été réalisée aux États-Unis. M. Roach a d’ailleurs confié mercredi que le gouvernement fédéral américain était désormais le plus gros client de CGI, loin devant les autres. Il compte en effet pour 24 pour cent de ses revenus consolidées.
CGI a annoncé pour 1,2 milliard $ de nouveaux contrats, de renouvellement ou de prolongations au cours du trimestre terminé à la fin décembre. Son carnet de commandes se chiffrait alors à 13,1 milliards $.
Mercredi après-midi à la Bourse de Toronto, l’action de CGI se transigeait à 19,69 $, en hausse de 89 cents.
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