Le Japon doit se concentrer sur la montée de la Chine et non sur la menace russe héritée de la guerre froide dans la définition de ses objectifs de sécurité, selon les nouvelles directives de défense annoncées vendredi.
Les directives, qui ont été approuvées par le cabinet, appellent aussi à une alliance renforcée avec les États-Unis, le plus important allié du Japon, et à des réseaux de sécurité élargis avec les partenaires régionaux, notamment la Corée du Sud et l’Australie.
Pour soutenir ses forces, le Japon fera l’acquisition de nouveaux sous-marins et d’avions de combat, améliorera ses capacités de défense contre les missiles et rendra ses forces terrestres plus mobiles afin qu’elles puissent répondre rapidement aux urgences dans le sud-ouest du pays.
La nouvelle politique dépeint la Chine comme une menace plus grande que la Russie et affirme que le Japon va changer l’emphase mise sur l’île d’Hokkaido, dans le nord, vers les îles du sud, comme Okinawa et des territoires revendiqués tant par le Japon que par la Chine qui ont récemment conduit à des tensions diplomatiques entre les deux pays.
L’alliance avec les États-Unis reste « indispensable » à la sécurité du Japon, affirme la politique, appelant à une meilleure coopération entre les Japonais et les 47 000 soldats américains stationnés dans le pays. Le document exhorte aussi le Japon à se servir de ses capacités diplomatiques et de défense de façon « plus proactive ».
Les directives citent des « changements dans la balance mondiale des pouvoirs » et notent le déclin relatif de la force des États-Unis et la montée de pays émergents comme la Chine et l’Inde. Pendant ce temps, le Japon devrait poursuivre ses efforts afin d’améliorer sa capacité de défense contre les missiles et de se protéger des menaces de la Chine et de la Corée du Nord, dit le document.
« Nous avons encore beaucoup de chars et de forces d’auto-défense terrestres à Hokkaido et nous devons les transférer vers les îles du sud-ouest », a affirmé un haut responsable gouvernemental sous le couvert de l’anonymat avant la publication de la nouvelle politique de défense.
Ce responsable a ajouté que l’objectif était de « moderniser notre position défensive héritée de l’époque de la guerre froide ».
Les directives indiquent que le renforcement militaire rapide de la Chine et son manque de transparence sont des sources d’inquiétude pour le Japon.
Elles affirment aussi que l’activité militaire de la Corée du Nord est un « facteur pressant et sérieusement déstabilisant » pour le Japon et cause de graves problèmes aux efforts internationaux de non-prolifération nucléaire.
« La péninsule coréenne et la Corée du Nord sont des menaces imminentes et concrètes pour le Japon, alors que la Chine est davantage une menace à moyen terme... C’est un facteur de risque majeur pour la sécurité du Japon dans les îles du sud-ouest et pour l’alliance nippo-américaine à long terme », a expliqué Hideshi Takesada, directeur du National Institute for Defence Studies à Tokyo. « Les directives abordent ces préoccupations et les développements dans la région. »
Les directives, qui ont été approuvées par le cabinet, appellent aussi à une alliance renforcée avec les États-Unis, le plus important allié du Japon, et à des réseaux de sécurité élargis avec les partenaires régionaux, notamment la Corée du Sud et l’Australie.
Pour soutenir ses forces, le Japon fera l’acquisition de nouveaux sous-marins et d’avions de combat, améliorera ses capacités de défense contre les missiles et rendra ses forces terrestres plus mobiles afin qu’elles puissent répondre rapidement aux urgences dans le sud-ouest du pays.
La nouvelle politique dépeint la Chine comme une menace plus grande que la Russie et affirme que le Japon va changer l’emphase mise sur l’île d’Hokkaido, dans le nord, vers les îles du sud, comme Okinawa et des territoires revendiqués tant par le Japon que par la Chine qui ont récemment conduit à des tensions diplomatiques entre les deux pays.
L’alliance avec les États-Unis reste « indispensable » à la sécurité du Japon, affirme la politique, appelant à une meilleure coopération entre les Japonais et les 47 000 soldats américains stationnés dans le pays. Le document exhorte aussi le Japon à se servir de ses capacités diplomatiques et de défense de façon « plus proactive ».
Les directives citent des « changements dans la balance mondiale des pouvoirs » et notent le déclin relatif de la force des États-Unis et la montée de pays émergents comme la Chine et l’Inde. Pendant ce temps, le Japon devrait poursuivre ses efforts afin d’améliorer sa capacité de défense contre les missiles et de se protéger des menaces de la Chine et de la Corée du Nord, dit le document.
« Nous avons encore beaucoup de chars et de forces d’auto-défense terrestres à Hokkaido et nous devons les transférer vers les îles du sud-ouest », a affirmé un haut responsable gouvernemental sous le couvert de l’anonymat avant la publication de la nouvelle politique de défense.
Ce responsable a ajouté que l’objectif était de « moderniser notre position défensive héritée de l’époque de la guerre froide ».
Les directives indiquent que le renforcement militaire rapide de la Chine et son manque de transparence sont des sources d’inquiétude pour le Japon.
Elles affirment aussi que l’activité militaire de la Corée du Nord est un « facteur pressant et sérieusement déstabilisant » pour le Japon et cause de graves problèmes aux efforts internationaux de non-prolifération nucléaire.
« La péninsule coréenne et la Corée du Nord sont des menaces imminentes et concrètes pour le Japon, alors que la Chine est davantage une menace à moyen terme... C’est un facteur de risque majeur pour la sécurité du Japon dans les îles du sud-ouest et pour l’alliance nippo-américaine à long terme », a expliqué Hideshi Takesada, directeur du National Institute for Defence Studies à Tokyo. « Les directives abordent ces préoccupations et les développements dans la région. »
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