PREMIERE PARTIE
Or donc, le dictateur iranien Ahmadinejad
entame sa tournée en Amérique latine. Et il débute celle-ci avec une
visite à son ami Chavez, dictateur du Venezuela. L’agence Reuters
raconte (extraits) : « Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est
arrivé dimanche au Venezuela, première étape d'une tournée
latino-américaine dénoncée par Washington comme l'illustration de la
volonté "désespérée" de Téhéran de briser son isolement international.
Le chef de l'Etat iranien a été accueilli à l'aéroport international de
Maiquetia par une garde d'honneur, un tapis rouge et un comité de
réception d'une centaine de personnes emmené par le vice-président (ndmg
– vénézuélien) Elias Jaua. Vêtu d'un costume gris, Mahmoud Ahmadinejad
n'a pas dit un mot à la presse, se bornant à faire le "V" de la victoire
et à brandir le poing en l'air avant de s'engouffrer dans une voiture
officielle. Après le Venezuela, le président iranien se rendra à Cuba,
en Equateur et au Nicaragua, au moment même où les sanctions
occidentales s'accentuent contre la République islamique (ndmg –
d’Iran), soupçonnée de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire »
(ndmg – il n’y a plus de soupçon, mais une certitude, suite au dernier
rapport, sur le nucléaire offensif iranien, publié par l’Agence
Internationale de l’Energie Atomique). « Le département d'Etat américain
a jugé que pour tout pays de la planète, le temps n'était pas à
approfondir ses relations avec l'Iran, des critiques rejetées dimanche
par Hugo Chavez », conclut, sur un ton qui se prétend neutre, l’agence
Reuters.
L’Agence France Presse, quant à elle,
raconte (extraits) : « Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a quitté
dimanche matin Téhéran pour une tournée de cinq jours dans quatre pays
d'Amérique latine (Venezuela, Nicaragua, Cuba et Equateur), afin de
renforcer les liens entre l'Iran et ces pays, au grand dam des
Etats-Unis. "Nos relations avec les pays d'Amérique latine sont très
bonnes et se développent. La culture des peuples de cette région et
leurs demandes historiques ressemblent aux demandes du peuple iranien.
Ce sont des peuples qui ont une pensée anti-colonialiste, c'est pour
cela qu'ils résistent face au régime de l'oppression (les Etats-Unis,
ndlr)", a déclaré M. Ahmadinejad avant de quitter Téhéran pour le
Venezuela. "L'Amérique latine était une région que le régime de
l'oppression considérait comme son arrière-cour et où il pensait pouvoir
faire ce qu'il voulait. Mais aujourd'hui, les peuples de ces régions se
sont réveillés et agissent de manière indépendante", a-t-il ajouté.
"Dans ces quatre pays, nous allons discuter des questions régionales et
internationales et de la volonté du régime de la domination (Etats-Unis,
ndlr) d'intervenir dans les affaires des autres pays et de sa présence
militaire" à travers le monde, a-t-il ajouté » (Note de Michel Garroté –
l’AFP cite longuement les déclarations propagandistes du dictateur
iranien, comme si celui-ci était un chef d’Etat respectable et
ordinaire).
L’AFP ajoute : « Washington a appelé les
pays d'Amérique latine à ne pas "renforcer leurs liens" avec l'Iran au
moment où la pression grandit pour convaincre Téhéran de renoncer à son
programme nucléaire controversé. "Le régime (iranien) ressent la
pression grandissante (de la communauté internationale) et il est dans
une quête désespérée d'alliés", a déclaré la porte-parole du département
d'Etat, Victoria Nuland. "Nous voulons faire savoir de manière très
claire aux pays du monde entier que ce n'est pas le bon moment pour
renforcer les liens, économiques ou liés à la sécurité, avec l'Iran",
a-t-elle ajouté. Hostiles aux Etats-Unis, les quatre pays au programme
de M. Ahmadinejad se sont rapprochés de l'Iran ces dernières années. Le
président vénézuélien Hugo Chavez s'est rendu à Téhéran neuf fois en 13
ans. M. Ahmadinejad qui entamera sa tourner par le Venezuela, a salué M.
Chavez, "un héros de la lutte contre l'oppression" qui agit pour "faire
cesser la dépendance politique et économique de toute l'Amérique
latine" vis-à-vis des Etats-Unis. Il a également salué "le peuple
révolutionnaire du Nicaragua (dont) la révolution est jumelle de la
révolution iranienne". M. Ahmadinejad a aussi annoncé qu'il allait
inaugurer plusieurs projets et signer de nouveaux contrats avec chacun
des quatre pays qu'il va visiter. Le président iranien sera accompagné
dans cette tournée par une forte délégation ministérielle (iranienne) :
Ali Akbar Salehi (Affaires étrangères), Shamseddine Hosseini (Economie),
Mehdi Ghazanfari (Industrie, commerce et mines) et Majid Namjou
(Energie) », conclut l’AFP.
DEUXIEME PARTIE
Mais revenons maintenant aux relations
entre l’Iran et le Venezuela depuis 2006. J’avais lu, dans une dépêche
Reuters, parue le 28 décembre 2009, soit il y a un peu plus de deux ans,
que selon une étude du ministère colombien de la Défense (extraits
adaptés avec mes commentaires entre parenthèses) la Colombie doit
renforcer son armement et notamment ses systèmes de défense aérienne
pour se protéger contre une menace étrangère dans une région où d'autres
pays ont des plans expansionnistes. L'étude ne cite aucun pays mais
elle est publiée alors qu'un différend politique et commercial oppose la
Colombie et le Venezuela. L’étude document intitulé ‘Forces de l'Etat
et Défis pour l'Avenir’ préconise de mettre davantage l'accent sur la
défense de la sécurité nationale en raison du risque posé par des pays
aux aspirations expansionnistes en termes idéologiques et territoriaux
(Note de Michel Garroté – l’étude du ministère colombien de la Défense
fait allusion à la collusion idéologique qui regroupe le Venezuela,
l’Equateur, la Bolivie et le Nicaragua, ainsi que l’Iran ; le propos
tenus par Ahmadinejad en ce mois de janvier 2012 confirment l’existence
de cet axe islamo-gauchiste hallucinant motivé par l’américanophobie et
l’israélophobie).
Reuters poursuivait le 28 décembre 2009 :
Le ministre (colombien, en 2009) de la Défense, Gabriel Silva, notait
qu'après s'être concentrée pendant plusieurs décennies sur la lutte
contre les trafiquants de cocaïne, la Colombie était pour la première
fois depuis plusieurs années confrontée à une menace étrangère. "La
Colombie doit acquérir une capacité crédible de dissuasion pour
convaincre un puissant adversaire de ce que le coût de toute agression
dépassera tout bénéfice éventuel d'une attaque", selon l’étude du
ministère colombien de la Défense. L'étude avait pour objectif de fixer
les défis futurs pour les forces armées et de formuler des
recommandations sur la manière d'y répondre. L’étude informait que la
Colombie devrait acheter des armes de défense aérienne, des systèmes
d'alerte avancée et d'autres armes et qu'elle devrait renforcer ses
forces spéciales pour répondre aux risques d'attaques conventionnelles
et non conventionnelles (Note de Michel Garroté – les formes d’attaques
citées dans l’étude font allusion à l’alliance entre d’une part, le
Venezuela et les Farc ; et d’autre part, l’Iran et le Hezbollah. Cet axe
‘Caracas – Téhéran’ avec ses bras armés des Farc et du Hezbollah a fait
l’objet de diverses analyses ces dernières années. J’ai déjà repris ces
analyses dans plusieurs de mes articles ente 2007 et 2011. Ces analyses
ont notamment été publiées par l’ESISC, l’International Media Review
and Analysis, le Middle East Media Research Institute, MédiArabe.Info,
la Foundation for Defense of Democraties et El Nuevo Herald).
Reuters ajoutait le 28 décembre 2009 : Le
président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné aux responsables militaires
vénézuéliens de se préparer à une guerre possible et il a réduit les
importations colombiennes pour protester contre un projet de Bogota
d'élargir l'accès de ses bases militaires aux forces américaines.
L'accord a alimenté des inquiétudes dans la région, en particulier au
Venezuela où Chavez affirme que la Colombie pourrait être utilisée comme
tremplin à une offensive militaire américaine contre son pays. Les
autorités colombiennes et américaines ont assuré qu'il n'était pas
question d'augmenter les effectifs et que les opérations se
dérouleraient à l'intérieur du territoire colombien. Depuis "la
Colombie, l'empire Yankee prépare, en utilisant des troupes
colombiennes, une agression contre le Venezuela", déclarait Chavez à des
soldats lors d'une cérémonie à proximité de la frontière » (Note de
Michel Garroté – le monde est habitué depuis 2006 au jargon un brin
bouffon du Caudillo Chavez. D’une part, ce jargon anti-yankee fait
bander les gauchistes occidentaux paumés en quête d’émotions
révolutionnaires ; et d’autre part, ce jargon rassemble ceux d’entre les
leaders latino-américains qui sont à la fois très incompétents et
totalement corrompus. Cela dit, Chavez, en raison de son alliance avec
l’Iran, se décrédibilise totalement et se rend lui-même dangereux).
Reuters poursuivait le 28 décembre 2009 :
Le président de l’époque, en 2009, Alvaro Uribe avait expliqué que
l'accord constituait une extension d'une coopération
américano-colombienne dans la lutte contre le trafic de drogue et les
Farc. L'offensive colombienne soutenue par les Etats-Unis a
considérablement affaibli les Farc, « mais la guérilla continue de
résister », en particulier dans les régions montagneuses reculées et
dans des zones le long de la frontière. Un conflit ouvert entre la
Colombie et le Venezuela est peu probable, mais leur différend accroît
les tensions le long d'une frontière de 2.200 km poreuse et mal gardée
où opèrent trafiquants et groupes armés, concluait Reuters le 28
décembre 2009 (Note de Michel Garroté – on appréciera ici les termes
utilisés en 2009 par Reuters pour décrire les narcoterroristes
farcistes : « la guérilla continue de résister ». Alors que les Farc
régnaient en maîtres cruels et sanguinaires sur une part importante du
territoire colombien avec, en sus, des bases arrière au Venezuela et en
Equateur. Sans parler des sommes astronomiques générées par la
production et l’exportation de cocaïne ; cela dit, il est vrai qu’une
célèbre otage franco-colombienne a – depuis lors – été libérée par
l’armée colombienne ; avec la – discrète et efficace – assistance
technique de quelques Israéliens).
Plus d’un an auparavant, le 18 janvier 2008
très exactement, Gonzalo Guillen dans El Nuevo Herald et Jim Mannion
sur newsinfo.inquirer.net, puis, le 21 janvier 2008, Matthew Walter sur bloomberg.com et Bill Weinberg sur 4report.com confirmaient, tous les
quatre, deux informations qui, apparemment, avaient échappé, aux médias
européens. Premièrement, l’Amiral américain Michael Mullen, Président du
Joint Chiefs of Staff, avait confirmé, le 18 janvier 2008, que Chávez,
comptait acheter cinq sous-marins à la Russie. Deuxièmement, les
services de renseignement colombiens avaient saisi, lors de la capture
de narcoterroristes des FARC et de l’ELN, des balles de 7,62 mm
utilisées pour les AK-47. Or, en Amérique latine, les balles de 7,62 mm
pour AK-47 sont fabriquées, au Venezuela, par la Compania Anonima
Venezolana de Industrias Militares (CAVIM), une société d’armements
contrôlée par l’Etat vénézuélien et donc par Chavez. De son côté, la
journaliste américaine Mona Charen, sur townhall.com
revenait sur un certain nombre de faits qui, eux aussi, avaient échappé
aux médias européens. En effet, lors d’une visite à Washington, Gustavo
Aristegui, porte-parole de la Commission des Affaires étrangères du
Parti Populaire espagnol (à nouveau au pouvoir en 2012), avait révélé,
au Hudson Institute, que le Hamas et le Hezbollah avaient toute liberté
d’action au Venezuela.
En outre, des magazines et des revues du
ministère de la culture du gouvernement vénézuélien affichaient, dès
2008, des titres comme ‘La Question Juive’, avec, en couverture, une
étoile de David superposée à une croix gammée (en clair, les Juifs
Israéliens seraient des « nazis »…). Un article, paru dans le quotidien
vénézuélien pro-Chavez ‘El Diario’, demandait s’il ne fallait pas
expulser les Juifs du pays. Chavez s’était servi de la chaîne de
télévision gouvernementale pour divaguer sur la soi-disant présence du
Mossad au Venezuela afin de le renverser, lui, Chavez. Au début du
régime Chavez, la communauté juive du Venezuela comptait environ 30’000
membres. La plupart des estimations, à ce jour, évaluent ce nombre entre
8’000 et 15’000. Marc Perelman, le 16 janvier 2008, sur foward.com révélait que l’homme auquel
Chavez confiait la sécurité intérieure du pays était un certain Tarek al
Assaimi, fils du jadis représentant du parti Baath de Saddam Hussein au
Venezuela. L’information avait été confirmée par le Vénézuélien Simon
Sultan, Président de Hebraica. Aux Etats-Unis, Avi Weiss et Shmuel
Herzfeld, de la Coalition for Jewish Concerns pressaient les membres du
Congrès américain d’organiser des auditions sur ce problème. Le membre
du Congrès américain Elliott Engel voulait procéder à une telle
audition.
De son côté, L’ESISC (esisc.net) informait,
le 28 janvier 2008 : « le président vénézuélien Hugo Chavez a appelé
les pays membres de l’Alternative bolivarienne pour les peuples
d'Amérique (ALBA) à la création d’une force militaire dans le but de
renforcer leur défense contre une éventuelle ‘agression militaire’ des
Etats-Unis. Le président nicaraguayen Daniel Ortega a assuré que les
membres de l’ALBA mettront en place une commission qui aura pour mission
de travailler sur ce projet. Il a précisé que les Etats-Unis
menaçaient, à travers la Colombie, pas seulement le Venezuela, mais
également la totalité de l'Amérique latine. Hugo Chavez a accusé,
vendredi, Washington et Bogota de vouloir intervenir militairement
contre son pays. Les responsables américains et colombiens n'ont pas
fait de commentaires sur cette déclaration faite par le président
vénézuélien alors que la tension entre Bogota et Caracas est à son
comble. L’ALBA réunit la Bolivie, le Nicaragua, la République
Dominicaine, Cuba et le Venezuela », concluait l’ESISC.
Le professeur Guy Millière, écrivait, le 30
janvier 2008 sur les4verites.com
: « En Amérique latine, la vague gauchiste semble s’essouffler, ce qui
est une excellente nouvelle, même si la région reste en proie à une
confiance délétère en des solutions étatistes qui la condamnent à un
moindre développement. Le ‘chavisme’, semble, en tout cas, appartenir au
passé bien davantage qu’au futur ». Personnellement, je n’étais pas
aussi optimiste. Certes, le ‘chavisme’ s’essoufflait et semblait
appartenir d’avantage au passé. Certes, en Amérique latine, les coups de
gueule, même grotesques et bouffons, peuvent flatter des esprits
complexés par le faible développement, auquel semblent condamnés,
certains pays de cette région du globe. Mais quelque chose différencie
Chavez des autres caudillos granguignolesques. Chavez est à la tête d’un
Etat pétrolier. Chavez fréquente amoureusement des individus comme
Ahmadinejad. Chavez entretien des liens avec les Farc, l’ELN, le Hamas
et le Hezbollah. Chavez, avec l’argent du pétrole, s’offre des
sous-marins russes. Chavez consomme des feuilles de coca et de la pâte
de coca. Il le dit lui-même et il en est fier. Cela fait tout de même
beaucoup de délires pour un seul dirigeant. Le cocktail ‘gauchisme,
islamisme et narcotiques’ me semble un peu trop Molotov sur les bords.
Quand bien même Chavez ne serait-il qu’un clown complètement à la masse,
l’Iran et le terrorisme islamique, eux, peuvent parfaitement se servir,
du trampoline vénézuélien, pour ficher le bazar, là où personne ne les
attend : du Venezuela à la Floride, la distance n’est pas si grande que
ça ; et sans la communauté juive de Caracas, nous ne serions même pas
informés de ce qui se trame au pays de Chavez depuis 2006.
A ce propos, en voici une belle : « La
situation actuelle au Venezuela est que, pour la première fois dans
l’histoire moderne, nous avons de l’antisémitisme sponsorisé par le
gouvernement d’un pays occidental » (ndmg – le Venezuela, pays de
culture occidentale et hispano-américaine). Voilà les propos tenus, le
mardi 8 janvier 2008, par le journaliste vénézuélien Sammy Eppel,
chroniqueur dans divers médias vénézuéliens et étrangers. Mais cette
première dans l’histoire moderne, nos médias, n’en ont pas parlé. Chavez
calomnie et persécute des Catholiques. Chavez calomnie et persécute des
Juifs. Ces dernières années, la gauche européenne, s’est usée les
nerfs, à essayer de nous faire croire, que le grimaçant cynocéphale de
Caracas, n’était pas antisémite. Seulement voilà : depuis, Chavez
entretien des rapports affectueux avec Mahmoud Ahmadinejad, le nabot
révisionniste et génocidaire de Téhéran. Et depuis 2008, c’est le
journaliste vénézuélien Sammy Eppel qui confirme ce que nous savions
déjà : Chavez, ex-militaire fasciste, est devenu néo-marxiste,
judéophobe et christianophobe, de manière systématique, viscérale et
primaire. Sammy Eppel donnait, en 2008 déjà, deux exemples. Primo, les
services secrets vénézuéliens, à deux reprises, ont assailli les centres
juifs les plus importants du pays, dans une quête, vague et
infructueuse, d’armements.
Secundo, toujours dans l’enquête menée par
Sammy Eppel en 2008, on découvre que des publications du Ministère
vénézuélien de la Culture ont diffusé des articles intitulés ‘La
question juive’ avec, en guise d’illustration, une étoile juive en
surimpression avec une croix gammée. Résultat : depuis 2008, les Juifs
du Venezuela quittent leur pays pour s’établir en Floride. La conférence
de Sammy Eppel du mardi 8 janvier 2008 avait d’ailleurs été sponsorisée
par la Section en Floride de l’Anti-Defamation League, dirigée par Andy
Rosenkranz. La conférence s’était déroulée au forum de la synagogue
d’Aventura Chabad. Le journaliste vénézuélien Sammy Eppel avait, bien
entendu, fait le lien, dès 2008, entre, d’une part, l’antisémitisme
chavezien ; et d’autre part, l’alliance de Chavez avec Mahmoud
Ahmadinejad. Malgré les départs vers la Floride, la communauté juive du
Venezuela comptait, il n’y a pas si longtemps, encore quelques 30'000
membres.
En fait, il n’est pas étonnant que Chavez
soit antisémite et antichrétien. Car c’est pour lui un bon moyen de
détourner les esprits. D’un côté il harcèle des Juifs et des Chrétiens
vénézuéliens. De l’autre, il fait du politico-business avec les
terroristes narcotrafiquants des Farc. Et il fait du politico-business
avec le très atomique Mahmoud Ahmadinejad qui, en 2008 déjà, lui avait
fourgué, en guise de Légion d’Honneur, la plus prestigieuse médaille
ayatollesque qui soit délivrée en Iran.
No comments:
Post a Comment