Wednesday, January 11, 2012

Guerre secrète – Ahmadinejad en Amérique latine

Le présent dossier se divise en deux parties. La première relate l'actuelle tournée de Mahmoud Ahmadinejad en Amérique latine. La deuxième partie revient sur le rôle néfaste de l'Iran, du Venezuela, des Farc et du Hezbollah en Amérique latine ; et sur la politique judéophobe et christianophobe de Hugo Chavez.



PREMIERE PARTIE
Or donc, le dictateur iranien Ahmadinejad entame sa tournée en Amérique latine. Et il débute celle-ci avec une visite à son ami Chavez, dictateur du Venezuela. L’agence Reuters raconte (extraits) : « Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est arrivé dimanche au Venezuela, première étape d'une tournée latino-américaine dénoncée par Washington comme l'illustration de la volonté "désespérée" de Téhéran de briser son isolement international. Le chef de l'Etat iranien a été accueilli à l'aéroport international de Maiquetia par une garde d'honneur, un tapis rouge et un comité de réception d'une centaine de personnes emmené par le vice-président (ndmg – vénézuélien) Elias Jaua. Vêtu d'un costume gris, Mahmoud Ahmadinejad n'a pas dit un mot à la presse, se bornant à faire le "V" de la victoire et à brandir le poing en l'air avant de s'engouffrer dans une voiture officielle. Après le Venezuela, le président iranien se rendra à Cuba, en Equateur et au Nicaragua, au moment même où les sanctions occidentales s'accentuent contre la République islamique (ndmg – d’Iran), soupçonnée de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire » (ndmg – il n’y a plus de soupçon, mais une certitude, suite au dernier rapport, sur le nucléaire offensif iranien, publié par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique). « Le département d'Etat américain a jugé que pour tout pays de la planète, le temps n'était pas à approfondir ses relations avec l'Iran, des critiques rejetées dimanche par Hugo Chavez », conclut, sur un ton qui se prétend neutre, l’agence Reuters.


L’Agence France Presse, quant à elle, raconte (extraits) : « Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a quitté dimanche matin Téhéran pour une tournée de cinq jours dans quatre pays d'Amérique latine (Venezuela, Nicaragua, Cuba et Equateur), afin de renforcer les liens entre l'Iran et ces pays, au grand dam des Etats-Unis. "Nos relations avec les pays d'Amérique latine sont très bonnes et se développent. La culture des peuples de cette région et leurs demandes historiques ressemblent aux demandes du peuple iranien. Ce sont des peuples qui ont une pensée anti-colonialiste, c'est pour cela qu'ils résistent face au régime de l'oppression (les Etats-Unis, ndlr)", a déclaré M. Ahmadinejad avant de quitter Téhéran pour le Venezuela. "L'Amérique latine était une région que le régime de l'oppression considérait comme son arrière-cour et où il pensait pouvoir faire ce qu'il voulait. Mais aujourd'hui, les peuples de ces régions se sont réveillés et agissent de manière indépendante", a-t-il ajouté. "Dans ces quatre pays, nous allons discuter des questions régionales et internationales et de la volonté du régime de la domination (Etats-Unis, ndlr) d'intervenir dans les affaires des autres pays et de sa présence militaire" à travers le monde, a-t-il ajouté » (Note de Michel Garroté – l’AFP cite longuement les déclarations propagandistes du dictateur iranien, comme si celui-ci était un chef d’Etat respectable et ordinaire).
L’AFP ajoute : « Washington a appelé les pays d'Amérique latine à ne pas "renforcer leurs liens" avec l'Iran au moment où la pression grandit pour convaincre Téhéran de renoncer à son programme nucléaire controversé. "Le régime (iranien) ressent la pression grandissante (de la communauté internationale) et il est dans une quête désespérée d'alliés", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland. "Nous voulons faire savoir de manière très claire aux pays du monde entier que ce n'est pas le bon moment pour renforcer les liens, économiques ou liés à la sécurité, avec l'Iran", a-t-elle ajouté. Hostiles aux Etats-Unis, les quatre pays au programme de M. Ahmadinejad se sont rapprochés de l'Iran ces dernières années. Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est rendu à Téhéran neuf fois en 13 ans. M. Ahmadinejad qui entamera sa tourner par le Venezuela, a salué M. Chavez, "un héros de la lutte contre l'oppression" qui agit pour "faire cesser la dépendance politique et économique de toute l'Amérique latine" vis-à-vis des Etats-Unis. Il a également salué "le peuple révolutionnaire du Nicaragua (dont) la révolution est jumelle de la révolution iranienne". M. Ahmadinejad a aussi annoncé qu'il allait inaugurer plusieurs projets et signer de nouveaux contrats avec chacun des quatre pays qu'il va visiter. Le président iranien sera accompagné dans cette tournée par une forte délégation ministérielle (iranienne) : Ali Akbar Salehi (Affaires étrangères), Shamseddine Hosseini (Economie), Mehdi Ghazanfari (Industrie, commerce et mines) et Majid Namjou (Energie) », conclut l’AFP.
DEUXIEME PARTIE
Mais revenons maintenant aux relations entre l’Iran et le Venezuela depuis 2006. J’avais lu, dans une dépêche Reuters, parue le 28 décembre 2009, soit il y a un peu plus de deux ans, que selon une étude du ministère colombien de la Défense (extraits adaptés avec mes commentaires entre parenthèses) la Colombie doit renforcer son armement et notamment ses systèmes de défense aérienne pour se protéger contre une menace étrangère dans une région où d'autres pays ont des plans expansionnistes. L'étude ne cite aucun pays mais elle est publiée alors qu'un différend politique et commercial oppose la Colombie et le Venezuela. L’étude document intitulé ‘Forces de l'Etat et Défis pour l'Avenir’ préconise de mettre davantage l'accent sur la défense de la sécurité nationale en raison du risque posé par des pays aux aspirations expansionnistes en termes idéologiques et territoriaux (Note de Michel Garroté – l’étude du ministère colombien de la Défense fait allusion à la collusion idéologique qui regroupe le Venezuela, l’Equateur, la Bolivie et le Nicaragua, ainsi que l’Iran ; le propos tenus par Ahmadinejad en ce mois de janvier 2012 confirment l’existence de cet axe islamo-gauchiste hallucinant motivé par l’américanophobie et l’israélophobie).
Reuters poursuivait le 28 décembre 2009 : Le ministre (colombien, en 2009) de la Défense, Gabriel Silva, notait qu'après s'être concentrée pendant plusieurs décennies sur la lutte contre les trafiquants de cocaïne, la Colombie était pour la première fois depuis plusieurs années confrontée à une menace étrangère. "La Colombie doit acquérir une capacité crédible de dissuasion pour convaincre un puissant adversaire de ce que le coût de toute agression dépassera tout bénéfice éventuel d'une attaque", selon l’étude du ministère colombien de la Défense. L'étude avait pour objectif de fixer les défis futurs pour les forces armées et de formuler des recommandations sur la manière d'y répondre. L’étude informait que la Colombie devrait acheter des armes de défense aérienne, des systèmes d'alerte avancée et d'autres armes et qu'elle devrait renforcer ses forces spéciales pour répondre aux risques d'attaques conventionnelles et non conventionnelles (Note de Michel Garroté – les formes d’attaques citées dans l’étude font allusion à l’alliance entre d’une part, le Venezuela et les Farc ; et d’autre part, l’Iran et le Hezbollah. Cet axe ‘Caracas – Téhéran’ avec ses bras armés des Farc et du Hezbollah a fait l’objet de diverses analyses ces dernières années. J’ai déjà repris ces analyses dans plusieurs de mes articles ente 2007 et 2011. Ces analyses ont notamment été publiées par l’ESISC, l’International Media Review and Analysis, le Middle East Media Research Institute, MédiArabe.Info, la Foundation for Defense of Democraties et El Nuevo Herald).
Reuters ajoutait le 28 décembre 2009 : Le président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné aux responsables militaires vénézuéliens de se préparer à une guerre possible et il a réduit les importations colombiennes pour protester contre un projet de Bogota d'élargir l'accès de ses bases militaires aux forces américaines. L'accord a alimenté des inquiétudes dans la région, en particulier au Venezuela où Chavez affirme que la Colombie pourrait être utilisée comme tremplin à une offensive militaire américaine contre son pays. Les autorités colombiennes et américaines ont assuré qu'il n'était pas question d'augmenter les effectifs et que les opérations se dérouleraient à l'intérieur du territoire colombien. Depuis "la Colombie, l'empire Yankee prépare, en utilisant des troupes colombiennes, une agression contre le Venezuela", déclarait Chavez à des soldats lors d'une cérémonie à proximité de la frontière » (Note de Michel Garroté – le monde est habitué depuis 2006 au jargon un brin bouffon du Caudillo Chavez. D’une part, ce jargon anti-yankee fait bander les gauchistes occidentaux paumés en quête d’émotions révolutionnaires ; et d’autre part, ce jargon rassemble ceux d’entre les leaders latino-américains qui sont à la fois très incompétents et totalement corrompus. Cela dit, Chavez, en raison de son alliance avec l’Iran, se décrédibilise totalement et se rend lui-même dangereux).
Reuters poursuivait le 28 décembre 2009 : Le président de l’époque, en 2009, Alvaro Uribe avait expliqué que l'accord constituait une extension d'une coopération américano-colombienne dans la lutte contre le trafic de drogue et les Farc. L'offensive colombienne soutenue par les Etats-Unis a considérablement affaibli les Farc, « mais la guérilla continue de résister », en particulier dans les régions montagneuses reculées et dans des zones le long de la frontière. Un conflit ouvert entre la Colombie et le Venezuela est peu probable, mais leur différend accroît les tensions le long d'une frontière de 2.200 km poreuse et mal gardée où opèrent trafiquants et groupes armés, concluait Reuters le 28 décembre 2009 (Note de Michel Garroté – on appréciera ici les termes utilisés en 2009 par Reuters pour décrire les narcoterroristes farcistes : « la guérilla continue de résister ». Alors que les Farc régnaient en maîtres cruels et sanguinaires sur une part importante du territoire colombien avec, en sus, des bases arrière au Venezuela et en Equateur. Sans parler des sommes astronomiques générées par la production et l’exportation de cocaïne ; cela dit, il est vrai qu’une célèbre otage franco-colombienne a – depuis lors – été libérée par l’armée colombienne ; avec la – discrète et efficace – assistance technique de quelques Israéliens).
Plus d’un an auparavant, le 18 janvier 2008 très exactement, Gonzalo Guillen dans El Nuevo Herald et Jim Mannion sur newsinfo.inquirer.net, puis, le 21 janvier 2008, Matthew Walter sur bloomberg.com et Bill Weinberg sur 4report.com confirmaient, tous les quatre, deux informations qui, apparemment, avaient échappé, aux médias européens. Premièrement, l’Amiral américain Michael Mullen, Président du Joint Chiefs of Staff, avait confirmé, le 18 janvier 2008, que Chávez, comptait acheter cinq sous-marins à la Russie. Deuxièmement, les services de renseignement colombiens avaient saisi, lors de la capture de narcoterroristes des FARC et de l’ELN, des balles de 7,62 mm utilisées pour les AK-47. Or, en Amérique latine, les balles de 7,62 mm pour AK-47 sont fabriquées, au Venezuela, par la Compania Anonima Venezolana de Industrias Militares (CAVIM), une société d’armements contrôlée par l’Etat vénézuélien et donc par Chavez. De son côté, la journaliste américaine Mona Charen, sur townhall.com revenait sur un certain nombre de faits qui, eux aussi, avaient échappé aux médias européens. En effet, lors d’une visite à Washington, Gustavo Aristegui, porte-parole de la Commission des Affaires étrangères du Parti Populaire espagnol (à nouveau au pouvoir en 2012), avait révélé, au Hudson Institute, que le Hamas et le Hezbollah avaient toute liberté d’action au Venezuela.
En outre, des magazines et des revues du ministère de la culture du gouvernement vénézuélien affichaient, dès 2008, des titres comme ‘La Question Juive’, avec, en couverture, une étoile de David superposée à une croix gammée (en clair, les Juifs Israéliens seraient des « nazis »…). Un article, paru dans le quotidien vénézuélien pro-Chavez ‘El Diario’, demandait s’il ne fallait pas expulser les Juifs du pays. Chavez s’était servi de la chaîne de télévision gouvernementale pour divaguer sur la soi-disant présence du Mossad au Venezuela afin de le renverser, lui, Chavez. Au début du régime Chavez, la communauté juive du Venezuela comptait environ 30’000 membres. La plupart des estimations, à ce jour, évaluent ce nombre entre 8’000 et 15’000. Marc Perelman, le 16 janvier 2008, sur foward.com révélait que l’homme auquel Chavez confiait la sécurité intérieure du pays était un certain Tarek al Assaimi, fils du jadis représentant du parti Baath de Saddam Hussein au Venezuela. L’information avait été confirmée par le Vénézuélien Simon Sultan, Président de Hebraica. Aux Etats-Unis, Avi Weiss et Shmuel Herzfeld, de la Coalition for Jewish Concerns pressaient les membres du Congrès américain d’organiser des auditions sur ce problème. Le membre du Congrès américain Elliott Engel voulait procéder à une telle audition.
De son côté, L’ESISC (esisc.net) informait, le 28 janvier 2008 : « le président vénézuélien Hugo Chavez a appelé les pays membres de l’Alternative bolivarienne pour les peuples d'Amérique (ALBA) à la création d’une force militaire dans le but de renforcer leur défense contre une éventuelle ‘agression militaire’ des Etats-Unis. Le président nicaraguayen Daniel Ortega a assuré que les membres de l’ALBA mettront en place une commission qui aura pour mission de travailler sur ce projet. Il a précisé que les Etats-Unis menaçaient, à travers la Colombie, pas seulement le Venezuela, mais également la totalité de l'Amérique latine. Hugo Chavez a accusé, vendredi, Washington et Bogota de vouloir intervenir militairement contre son pays. Les responsables américains et colombiens n'ont pas fait de commentaires sur cette déclaration faite par le président vénézuélien alors que la tension entre Bogota et Caracas est à son comble. L’ALBA réunit la Bolivie, le Nicaragua, la République Dominicaine, Cuba et le Venezuela », concluait l’ESISC.
Le professeur Guy Millière, écrivait, le 30 janvier 2008 sur les4verites.com  : « En Amérique latine, la vague gauchiste semble s’essouffler, ce qui est une excellente nouvelle, même si la région reste en proie à une confiance délétère en des solutions étatistes qui la condamnent à un moindre développement. Le ‘chavisme’, semble, en tout cas, appartenir au passé bien davantage qu’au futur ». Personnellement, je n’étais pas aussi optimiste. Certes, le ‘chavisme’ s’essoufflait et semblait appartenir d’avantage au passé. Certes, en Amérique latine, les coups de gueule, même grotesques et bouffons, peuvent flatter des esprits complexés par le faible développement, auquel semblent condamnés, certains pays de cette région du globe. Mais quelque chose différencie Chavez des autres caudillos granguignolesques. Chavez est à la tête d’un Etat pétrolier. Chavez fréquente amoureusement des individus comme Ahmadinejad. Chavez entretien des liens avec les Farc, l’ELN, le Hamas et le Hezbollah. Chavez, avec l’argent du pétrole, s’offre des sous-marins russes. Chavez consomme des feuilles de coca et de la pâte de coca. Il le dit lui-même et il en est fier. Cela fait tout de même beaucoup de délires pour un seul dirigeant. Le cocktail ‘gauchisme, islamisme et narcotiques’ me semble un peu trop Molotov sur les bords. Quand bien même Chavez ne serait-il qu’un clown complètement à la masse, l’Iran et le terrorisme islamique, eux, peuvent parfaitement se servir, du trampoline vénézuélien, pour ficher le bazar, là où personne ne les attend : du Venezuela à la Floride, la distance n’est pas si grande que ça ; et sans la communauté juive de Caracas, nous ne serions même pas informés de ce qui se trame au pays de Chavez depuis 2006.
A ce propos, en voici une belle : « La situation actuelle au Venezuela est que, pour la première fois dans l’histoire moderne, nous avons de l’antisémitisme sponsorisé par le gouvernement d’un pays occidental » (ndmg – le Venezuela, pays de culture occidentale et hispano-américaine). Voilà les propos tenus, le mardi 8 janvier 2008, par le journaliste vénézuélien Sammy Eppel, chroniqueur dans divers médias vénézuéliens et étrangers. Mais cette première dans l’histoire moderne, nos médias, n’en ont pas parlé. Chavez calomnie et persécute des Catholiques. Chavez calomnie et persécute des Juifs. Ces dernières années, la gauche européenne, s’est usée les nerfs, à essayer de nous faire croire, que le grimaçant cynocéphale de Caracas, n’était pas antisémite. Seulement voilà : depuis, Chavez entretien des rapports affectueux avec Mahmoud Ahmadinejad, le nabot révisionniste et génocidaire de Téhéran. Et depuis 2008, c’est le journaliste vénézuélien Sammy Eppel qui confirme ce que nous savions déjà : Chavez, ex-militaire fasciste, est devenu néo-marxiste, judéophobe et christianophobe, de manière systématique, viscérale et primaire. Sammy Eppel donnait, en 2008 déjà, deux exemples. Primo, les services secrets vénézuéliens, à deux reprises, ont assailli les centres juifs les plus importants du pays, dans une quête, vague et infructueuse, d’armements.
Secundo, toujours dans l’enquête menée par Sammy Eppel en 2008, on découvre que des publications du Ministère vénézuélien de la Culture ont diffusé des articles intitulés ‘La question juive’ avec, en guise d’illustration, une étoile juive en surimpression avec une croix gammée. Résultat : depuis 2008, les Juifs du Venezuela quittent leur pays pour s’établir en Floride. La conférence de Sammy Eppel du mardi 8 janvier 2008 avait d’ailleurs été sponsorisée par la Section en Floride de l’Anti-Defamation League, dirigée par Andy Rosenkranz. La conférence s’était déroulée au forum de la synagogue d’Aventura Chabad. Le journaliste vénézuélien Sammy Eppel avait, bien entendu, fait le lien, dès 2008, entre, d’une part, l’antisémitisme chavezien ; et d’autre part, l’alliance de Chavez avec Mahmoud Ahmadinejad. Malgré les départs vers la Floride, la communauté juive du Venezuela comptait, il n’y a pas si longtemps, encore quelques 30'000 membres.
En fait, il n’est pas étonnant que Chavez soit antisémite et antichrétien. Car c’est pour lui un bon moyen de détourner les esprits. D’un côté il harcèle des Juifs et des Chrétiens vénézuéliens. De l’autre, il fait du politico-business avec les terroristes narcotrafiquants des Farc. Et il fait du politico-business avec le très atomique Mahmoud Ahmadinejad qui, en 2008 déjà, lui avait fourgué, en guise de Légion d’Honneur, la plus prestigieuse médaille ayatollesque qui soit délivrée en Iran.

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