La centrale américaine de renseignement CIA a dépêché en urgence au Maghreb et dans le monde arabe ces dernières semaines une équipe de ses plus fins limiers et analystes afin d’effectuer une évaluation globale de la situation et de préparer un rapport destiné à Barack Obama pour l’aider dans les décisions politiques difficiles auxquelles il est confronté depuis le déclenchement des crises tunisiennes et égyptienne. Pour Washington, il est en effet primordial de pouvoir évaluer les risques de l’éventualité d’un « effet domino » dans le monde arabe et le Maghreb, thèse évoquée par un certain nombre de médias internationaux depuis le départ de Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir.
D’après les premiers éléments issus de ce rapport, dont « Sahel Intelligence » a pu consulter les grandes lignes, les experts du renseignement américain ont classé en trois grands groupes les pays arabes et du Maghreb. Le premier groupe inclut les pays à « forte probabilité de basculement dans l’année », dont la Tunisie et l’Egypte prennent la tête, aux côtés du Yémen.
Le second groupe contient les pays qui sont exposés à un risque de troubles conduisant vers un changement de régime à court et moyen terme (1-5 années) et inclurait l’Algérie, la Libye, ainsi que la Syrie. Enfin, le troisième groupe est celui des pays dits les « moins exposés », où se situent les pétromonarchies du golfe ainsi que le Maroc. Ces derniers, du fait des investissements massifs consentis dans les infrastructures, auraient réussi à maintenir un taux de mécontentement social et de chômage en dessous de ce qui est considéré par la CIA comme une « zone à risque ».
Également, le système monarchique est considéré par les experts de la centrale américaine comme un rempart contre « tous les extrémismes ». Ceci reflète l’analyse effectuée par les gros Thinks-tanks et instituts de recherche américains, comme le « Council on Foreign relations » (Conseil des affaires étrangères, basé à Washington D.C) , qui estimait il ya deux semaines que des pays comme la « Jordanie, le Maroc, ou les monarchies du golfe ne sont pas dans des cas similaires, car il ya un certain degré de légitimité pour la monarchie qui n’existe pas dans des pays qui sont supposés être des républiques et qui sont en réalité des dictatures terribles ». L’Algérie, bien que placée dans les pays du second groupe, a fait l’objet d’une note d’analyse à part, pour des considérations sécuritaires spécifiques, les experts de la CIA ayant les plus grandes difficultés à réaliser un état des lieux « objectif », du fait de la « grande opacité des circuits de décision ».
Le second groupe contient les pays qui sont exposés à un risque de troubles conduisant vers un changement de régime à court et moyen terme (1-5 années) et inclurait l’Algérie, la Libye, ainsi que la Syrie. Enfin, le troisième groupe est celui des pays dits les « moins exposés », où se situent les pétromonarchies du golfe ainsi que le Maroc. Ces derniers, du fait des investissements massifs consentis dans les infrastructures, auraient réussi à maintenir un taux de mécontentement social et de chômage en dessous de ce qui est considéré par la CIA comme une « zone à risque ».
Également, le système monarchique est considéré par les experts de la centrale américaine comme un rempart contre « tous les extrémismes ». Ceci reflète l’analyse effectuée par les gros Thinks-tanks et instituts de recherche américains, comme le « Council on Foreign relations » (Conseil des affaires étrangères, basé à Washington D.C) , qui estimait il ya deux semaines que des pays comme la « Jordanie, le Maroc, ou les monarchies du golfe ne sont pas dans des cas similaires, car il ya un certain degré de légitimité pour la monarchie qui n’existe pas dans des pays qui sont supposés être des républiques et qui sont en réalité des dictatures terribles ». L’Algérie, bien que placée dans les pays du second groupe, a fait l’objet d’une note d’analyse à part, pour des considérations sécuritaires spécifiques, les experts de la CIA ayant les plus grandes difficultés à réaliser un état des lieux « objectif », du fait de la « grande opacité des circuits de décision ».
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