Islamophobie – Je l’ai déjà écrit - et je l’écris encore une fois ici - je suis "islamophobe" parce que l’islam - politique et conquérant - est une idéologie rétrograde, sectaire, dangereuse et obscurantiste. Mais je ne suis pas raciste pour autant. Il ne s’agit pas ici d’une quelconque race. Il s’agit ici d’une religion et notamment de son expression politique et idéologique.
Il y a 1,3 milliard de musulmans sur terre. Je ne suis pas raciste, je ne peux pas être raciste, envers 1,3 milliards de musulmans. La question n’est pas non plus les Arabes. Car 80% des musulmans ne sont pas Arabes. Et des nombreux Arabes sont des Chrétiens d’Orient, des Juifs d’Orient et non pas des musulmans.
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Tragique méprise – En France, la tragique méprise, c’est précisément cette confusion entre, d’une part, une religion qui - lorsqu’elle devient politique et idéologique - devient automatiquement offensive. Et d’autre part, les Arabes en particulier et les musulmans en général. Le racisme commence lorsque l’on crée la confusion entre d’une part l’islam politique ; et d’autre part, les Arabes en particulier et les musulmans en général. Et force est de constater qu’entre l’islam et les dirigeants du Front National, le débat reste impossible, en raison de cette tragique méprise, que j’ai tenté de décrire, ci-dessus.
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Aimer la France – Je l’ai déjà écrit - et je l’écris encore - j’aime la France, parce qu’elle m’a donné sa langue, sa littérature et sa culture. J’aime la France, des Pyrénées aux Alpes, de la Manche à la Méditerranée. J’aime Chamonix, Paris, Avignon, Lourdes et La Sallette. J’aime les Cévennes, le Roussillon, la Bretagne et la Savoie. J’aime l’extraordinaire variété de la cuisine française. J’aime la France profonde, le pays réel, celui qui travaille dur et qui tente de survivre aux aléas du temps. J’aime ses villages pittoresques, ses innombrables églises et chapelles.
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Aimer la France bis – J’aime ses auberges l’hiver. Et j’aime ses terrasses de café l’été. J’aime certains de ses auteurs, connus et moins connus. J’aime Jean-Marie Vianney, Thérèse de Lisieux, Jacques Maritain, Gustave Thibon, Pierre-Marie Soubeyrand, Shmuel Trigano, Raphaël Dray. J’aime l’humour français lorsqu’il fait dans l’autodérision - et par les temps qui courent - cet humour plein d’autodérision est devenu un antidépresseur, une bouée de sauvetage, une soupape de décompression.
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Etre de droite – Concernant la France que j’aime, je peux écrire, qu’à ce stade et pour l’instant, sur le plan intellectuel, je continue de me sentir proche de l’aile droite de l’UMP, concrètement, de certains mouvements et micro-partis qui incarnent cette aile droite de l’UMP ; et même, pourquoi pas, de certains mouvements, situés à la fois « à la droite » de l’UMP et « à la gauche » du Front National. Je note, en passant, que l’ensemble des mouvements et micro-partis énoncés ci-dessus représentent le pays réel. Dans ce cadre, je continue, de ne pas me sentir proche des dirigeants Front National (et je ne condamne donc évidemment pas les électrices et les électeurs du Front National).
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Marine Le Pen – Cela étant posé, j’ai noté que fin 2010, dans un baromètre Ipsos, Marine Le Pen se trouvait au niveau record de 27% de bonnes opinions. L’on peut maximiser ou minimiser se score. L’on peut - aussi - le relativiser. Mais le fait concret est là. En décembre 2010, Marine Le Pen obtenait 27% de bonnes opinions. Marine Le Pen, qui à ce moment-là, comparait la prière des musulmans dans la rue le vendredi à l’Occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.
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Assises – A propos d’islam, à propos de Front National, à propos de Français de souche, à propos de ripostes laïques, à propos d’identitaires, le 18 décembre 2010 ont eu lieu des Assises sur l’islamisation. Assises, qu’à titre personnel, je n’ai pas soutenues. Assises que l’Equipe Drzz n’a pas soutenues non plus. Ces Assises étaient - entre autre et pas uniquement - soutenues par des individus judéophobes, et, aussi, par des individus christianophobes.
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Assises bis – Ainsi, le Cercle Laïcité et République Sociale. Un Cercle - laïciste absolutiste et christianophobe – qui estimait, je cite : « Le vote de cette loi de séparation des églises et de l’Etat de 1905 fut seulement le point d’orgue d’une lutte qui a duré des années et qui a consisté à lutter contre le totalitarisme de l’Eglise catholique dans le domaine de l’enseignement, lois sur l’école publique de Jules Ferry, loi d’expulsion des Ordres religieux catholiques de l’enseignement public et expulsion des congrégations qui imposaient un totalitarisme de la vie et de la pensée à la population ».
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Société libre – Il se trouve que je défends, encore et toujours, la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, par opposition aux sociétés national-socialiste, fasciste, communiste et islamiste. Mais je ne défends pas la laïcité absolutiste qui fait l’amalgame entre les Juifs et la « finance internationale » (cet amalgame est faux et je suis prêt à démontrer, preuves à l’appui, qu’il est faux). Je ne défends pas non plus la laïcité absolutiste qui assimile le christianisme au « totalitarisme », comme l’a fait l’extrémiste et fanatique Cercle Laïcité et République Sociale. A cet égard, je peux confirmer, qu’aux dernières nouvelles, ni les Chrétiens de droite, ni les Juifs de droite ne s’identifient avec le Front National.
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Société libre bis – Car avec ou sans la famille Le Pen, les dirigeants du Front National étaient - et restent – un brin néostalinien, christianophobe et judéophobe. Ce qui, soit dit en passant, ne justifie pas que l’on ostracise les électrices et les électeurs de ce parti. Mais force est de constater que lorsque les dirigeants du Front National s’en prennent à l’islam, ils s’en prennent, en fait, à toutes les religions, y compris la culture juive et la culture chrétienne vécues dans une saine laïcité. Et pour amplifier la confusion politique - déjà grande en soi - Marine Le Pen n’a rien trouvé de mieux, fin 2010, que de comparer la prière des musulmans dans la rue le vendredi à l’Occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale. Les filles et fils de déportés, les filles et fils de résistants auront « apprécié » cette anachronique comparaison.
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Politique capitaliste et patriotique – Toujours concernant la France, je note, primo, que le pouvoir en place continue de mener une politique étatiste en matière économique ; et une politique capitularde en matière d’islamisme français. Secundo, je note que les dirigeants des mouvements situés à droite de l’UMP, notamment les dirigeants du Front National, s’ils voient juste sur certains thèmes, demeurent, hélas, ancrés dans un ensemble de thèses conspirationistes anachroniques et surréalistes, notamment sur les Juifs et sur les Chrétiens, ce qui réduit à néant, toute alternative politique de nature patriotique et capitaliste, dans une société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Enfin, je note que la liberté de pensée n’existe plus vraiment en France.
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Economie française – Concernant l’économie française, j’aimerais rappeler que la ministre française des Finances, Christine Lagarde a annoncé 184 milliards d'euros de dettes - obligataires à moyen et long terme émis par la France – pour cette année 2011. En termes moins prosaïques, la Sarkozie s’offre donc 184 milliards d'euros supplémentaires de dette en 2011. 184 milliards d'euros qui viennent s’ajouter à la dette totale qui elle - officiellement - dépasse les 1'600 milliards d’euros (il est vrai que des experts indépendants parlent de 2'000 milliards). Pour mémoire, en 2010, la France a emprunté 210 milliards d'euros.
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Economie française bis – Le besoin de financement, autrement dit l’accroissement de la dette française, prend en compte un déficit du budget de l'Etat de 91 milliards d'euros déjà planifié pour 2011. Autrement dit, la Sarkozie sait déjà que son déficit budgétaire en 2011 sera de 91 milliards d'euros supplémentaires. En 2011, la France crée donc ainsi un déficit supplémentaire de 91 milliards d'euros tout en s’endettant à hauteur de 184 milliards d'euros supplémentaires. C’est le côté décalé des politiciens français qui - dans ce climat économique déjà désastreux - nous annoncent, néanmoins, sans rire, la croissance économique et la baisse du chômage en cette année 2011.
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Electorat de droite – Pour revenir à l’électorat français de droite, j’aimerais rappeler - une fois encore - que la blogosphère de droite (aile droite de l’UMP + droite située ‘à gauche’ du FN) rassemble 1,5 million de lecteurs / électeurs, peut-être même deux ou trois millions d’électeurs, peut-être même encore plus. Si l’actuel président français continue d’écouter son épouse, au lieu d’écouter ce 1,5 million de lecteurs / électeurs, alors, il pourrait lui en cuire, plus vite qu’il ne pense.
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République bananière – Aujourd’hui, en France, les contradictions, les anachronismes et surtout, le ridicule, sont - plus que jamais - élevés au rang de vertus républicaines ; et en la matière, l’actuel président surpasse tous ses prédécesseurs ; sa République irréprochable reste une République bananière. De ce fait, il est permis de se demander si l’actuel locataire, à l’instar de tous ses prédécesseurs, traîne, lui aussi, quelques casseroles. Oui, il est permis de se poser cette question. Car cette question qui pourrait coûter 1,5 millions d’électeurs en moins, peut-être même deux ou trois millions d’électeurs en moins, à Sarkozy, en 2012, au sein de la blogosphère de droite (aile droite de l’UMP + droite située ‘à gauche’ du FN).
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Culture judéo-chrétienne – D’un côté - je l’ai souvent écrit - je fais partie d’un courant qui défend la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. D’un autre côté, je note que d’une part, l’aile droite de l’UMP reste aux trois quarts sourde lorsque nous nous manifestons. Et je note que d’autre part, les dirigeants du Front National, avec ou sans Marine Le Pen, ne semblent pas vouloir évoluer sur les points évoqués plus haut. Il n’y donc pas, à ce stade, en janvier 2011, un véritable courant de droite en France. Il n’y a que les étatistes centristes islamophiles de l’UMP et le Front National. Comment le lectorat / électorat susmentionné, 1,5 million de Français, peut-être même deux ou trois millions, peut-être même plus, va-t-il gérer tout cela, aux présidentielles de 2012 ?
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