Le président de Renault, Carlos Ghosn, avance dans un entretien au "Journal du dimanche" que le constructeur automobile se serait fait voler non pas des données technologiques mais des informations sur son modèle économique. Le parquet de Paris a ouvert le 14 janvier une enquête préliminaire, confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La veille, Renault avait déposé plainte contre X "pour des faits constitutifs d’espionnage industriel, de corruption, d’abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée". La marque au losange estime que son projet de voiture électrique est convoité par la concurrence.
Dans son interview au "JDD", Carlos Ghosn explique avoir été alerté fin août 2010, lorsque le directeur juridique et le patron de la sécurité lui ont fait part "d’informations extrêmement préoccupantes" sur l’intégrité de certains "collaborateur de haut niveau". Une enquête interne a eu lieu, poursuit le président de Renault, en ajoutant que tous les éléments ainsi rassemblés ont été transmis à la justice. "Nous sommes arrivés à la conclusion que ce qui est sorti ne correspond pas à des informations technologiques. Il pourrait s’agir d’informations sur notre modèle économique", avance Carlos Ghosn. Interrogé sur le(s) destinataire(s) de ces informations, le patron de Renault affirme qu’il n’a "pas de conviction sur ce point" : "Nous attendons les résultats de l’enquête dont on me dit qu’elle devrait durer plusieurs mois".
Dans son interview au "JDD", Carlos Ghosn explique avoir été alerté fin août 2010, lorsque le directeur juridique et le patron de la sécurité lui ont fait part "d’informations extrêmement préoccupantes" sur l’intégrité de certains "collaborateur de haut niveau". Une enquête interne a eu lieu, poursuit le président de Renault, en ajoutant que tous les éléments ainsi rassemblés ont été transmis à la justice. "Nous sommes arrivés à la conclusion que ce qui est sorti ne correspond pas à des informations technologiques. Il pourrait s’agir d’informations sur notre modèle économique", avance Carlos Ghosn. Interrogé sur le(s) destinataire(s) de ces informations, le patron de Renault affirme qu’il n’a "pas de conviction sur ce point" : "Nous attendons les résultats de l’enquête dont on me dit qu’elle devrait durer plusieurs mois".
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