La Maison Blanche, passablement embarrassée, a reconnu mercredi que le Directeur du renseignement américain, James Clapper, n’avait pas été informé de l’arrestation lundi en Grande-Bretagne de 12 hommes dans le cadre d’une opération antiterroriste. Ces douze hommes, âgés de 17 à 28 ans, sont soupçonnés d’avoir préparé des attentats dans plusieurs villes britanniques, ce dont la presse a fait largement état. Mardi soir, un journaliste de la chaîne de télévision américaine ABC a demandé à James Clapper si cela pouvait avoir des répercussions sur la sécurité aux Etats-Unis.
"Londres ?", a demandé M. Clapper, déconcerté, en regardant le conseiller de Barack Obama aux affaires intérieures, John Brennan, également interviewé. Invité à préciser mercredi lors d’une conférence de presse pourquoi M. Clapper n’avait pas été informé, M. Brennan a expliqué que le Directeur du renseignement national était préoccupé par les tensions entre les deux Corées et la conclusion avec la Russie d’un traité sur les armes nucléaires.
"Aurait-il dû être par informé par son équipe de ces arrestations ? Oui", a commenté John Brennan. L’affaire embarrasse l’administration Barack Obama. La nomination d’un Directeur du renseignement national, un poste créé après les attentats du 11 septembre 2001, était censée renforcer la coordination entre les différentes agences du renseignement américain.
Cette affaire, par ailleurs, renforce l’impression partagée par de nombreux responsables dans la communauté du renseignement, considérant John Brennan comme le véritable patron, de facto, des services. Les adversaires de la nomination de James Clapper avaient fait valoir qu’il ne parviendrait pas à s’imposer, entre John Brennan à la Maison Blanche et le directeur de la CIA Leon Panetta, et serait marginalisé.
A l’approche des fêtes de Noël, John Brennan s’est voulu rassurant, un an après un attentat manqué perpétré à bord d’un avion américain assurant la liaison Amsterdam-Detroit. "Nous sommes en bien meilleure position aujourd’hui que l’an dernier à cette époque", a-t-il affirmé.
"Londres ?", a demandé M. Clapper, déconcerté, en regardant le conseiller de Barack Obama aux affaires intérieures, John Brennan, également interviewé. Invité à préciser mercredi lors d’une conférence de presse pourquoi M. Clapper n’avait pas été informé, M. Brennan a expliqué que le Directeur du renseignement national était préoccupé par les tensions entre les deux Corées et la conclusion avec la Russie d’un traité sur les armes nucléaires.
"Aurait-il dû être par informé par son équipe de ces arrestations ? Oui", a commenté John Brennan. L’affaire embarrasse l’administration Barack Obama. La nomination d’un Directeur du renseignement national, un poste créé après les attentats du 11 septembre 2001, était censée renforcer la coordination entre les différentes agences du renseignement américain.
Cette affaire, par ailleurs, renforce l’impression partagée par de nombreux responsables dans la communauté du renseignement, considérant John Brennan comme le véritable patron, de facto, des services. Les adversaires de la nomination de James Clapper avaient fait valoir qu’il ne parviendrait pas à s’imposer, entre John Brennan à la Maison Blanche et le directeur de la CIA Leon Panetta, et serait marginalisé.
A l’approche des fêtes de Noël, John Brennan s’est voulu rassurant, un an après un attentat manqué perpétré à bord d’un avion américain assurant la liaison Amsterdam-Detroit. "Nous sommes en bien meilleure position aujourd’hui que l’an dernier à cette époque", a-t-il affirmé.
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