La Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué les attentats qui ont frappé deux ambassades à Rome dans un message retrouvé à côté de l’une des deux victimes. La police évoque des indices similaires à des épisodes terroristes en Grèce. Un groupe anarchiste a revendiqué jeudi soir les explosions à Rome de colis piégés dans les ambassades de Suisse et du Chili, qui ont fait deux blessés et entraîné la mise en alerte de toutes les représentations diplomatiques de la capitale italienne. La Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué ces deux attentats dans un message retrouvé à côté de l’une des deux victimes.
"Nous avons décidé de faire entendre notre voix, avec les paroles et les faits. Détruisons ce système de domination. Vive la FAI, vive l’anarchie. Fédération anarchiste informelle, cellule révolutionnaire Lambros Fountas", indique le bref message qui se trouve aux mains de la police anti-terroriste.
"Nous avons décidé de faire entendre notre voix, avec les paroles et les faits. Détruisons ce système de domination. Vive la FAI, vive l’anarchie. Fédération anarchiste informelle, cellule révolutionnaire Lambros Fountas", indique le bref message qui se trouve aux mains de la police anti-terroriste.
"Nous suivons la piste anarchiste insurrectionnelle", avait déclaré plus tôt dans la journée le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni au cours de l’enregistrement d’une émission télévisée. Selon lui, les indices permettant de s’orienter vers cette piste "proviennent d’épisodes similaires qui se sont produits en novembre dernier en Grèce".
Quatorze paquets avaient alors été adressés aux dirigeants allemand Angela Merkel, italien Silvio Berlusconi et français Nicolas Sarkozy, et à d’autres institutions et ambassades européennes.
Ces attentats, qui avaient fait un blessé, avaient été imputés par la police grecque à des extrémistes anarchistes locaux.
Le nom de la cellule qui a revendiqué les attentats à Rome, Lambros Fountas, est d’ailleurs celui d’un Grec anarchiste tué en mars à Athènes dans un affrontement avec la police.
"C’est un fait grave, une menace grave contre les représentations diplomatiques", a déclaré Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères, tout en appelant "à éviter l’alarmisme".
La ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a condamné "ces actes odieux et impardonnables avec la plus grande fermeté", dans une note envoyée à la presse.
Le parquet de Rome a ouvert une information judiciaire sous la direction du procureur adjoint Pietro Saviotti, chef de la cellule antiterroriste, pour "attentat à finalité terroriste".
Selon les enquêteurs cités par les médias italiens, les explosifs étaient contenus dans des enveloppes jaunes identiques et les paquets avaient la taille d’une cassette vidéo.
Le colis expédié à l’ambassade de Suisse a explosé vers 11H00 GMT, aussitôt après avoir été ouvert par un employé.
Ce dernier, blessé grièvement aux deux mains, a été transporté à l’hôpital par les secours, mais ses jours ne sont pas en danger, a indiqué à l’AFP le service de presse des carabiniers de Rome. Agé de 53 ans, il risque toutefois l’amputation.
Deux heures plus tard, un colis explosait à l’ambassade du Chili. Un homme de nationalité chilienne a été blessé au visage et aux mains. "C’est un acte de terrorisme absolument irrationnel", a déploré l’ambassadeur du Chili.
Le Chilien est le plus gravement atteint des deux victimes, selon l’agence Ansa qui précise qu’il a été touché également à la poitrine et à l’oeil.
A la suite de ces attentats, les ambassades à Rome ont été placées en état d’alerte générale et passées au peigne fin par les forces de l’ordre italiennes.
Un paquet avec un mécanisme incendiaire avait déjà été trouvé en octobre devant l’ambassade de Suisse à Rome, demandant la libération de "Costa, Silvia et Billy", trois anarchistes arrêtés en avril en Suisse et soupçonnés de préparer un attentat contre une multinationale.
Quatorze paquets avaient alors été adressés aux dirigeants allemand Angela Merkel, italien Silvio Berlusconi et français Nicolas Sarkozy, et à d’autres institutions et ambassades européennes.
Ces attentats, qui avaient fait un blessé, avaient été imputés par la police grecque à des extrémistes anarchistes locaux.
Le nom de la cellule qui a revendiqué les attentats à Rome, Lambros Fountas, est d’ailleurs celui d’un Grec anarchiste tué en mars à Athènes dans un affrontement avec la police.
"C’est un fait grave, une menace grave contre les représentations diplomatiques", a déclaré Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères, tout en appelant "à éviter l’alarmisme".
La ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a condamné "ces actes odieux et impardonnables avec la plus grande fermeté", dans une note envoyée à la presse.
Le parquet de Rome a ouvert une information judiciaire sous la direction du procureur adjoint Pietro Saviotti, chef de la cellule antiterroriste, pour "attentat à finalité terroriste".
Selon les enquêteurs cités par les médias italiens, les explosifs étaient contenus dans des enveloppes jaunes identiques et les paquets avaient la taille d’une cassette vidéo.
Le colis expédié à l’ambassade de Suisse a explosé vers 11H00 GMT, aussitôt après avoir été ouvert par un employé.
Ce dernier, blessé grièvement aux deux mains, a été transporté à l’hôpital par les secours, mais ses jours ne sont pas en danger, a indiqué à l’AFP le service de presse des carabiniers de Rome. Agé de 53 ans, il risque toutefois l’amputation.
Deux heures plus tard, un colis explosait à l’ambassade du Chili. Un homme de nationalité chilienne a été blessé au visage et aux mains. "C’est un acte de terrorisme absolument irrationnel", a déploré l’ambassadeur du Chili.
Le Chilien est le plus gravement atteint des deux victimes, selon l’agence Ansa qui précise qu’il a été touché également à la poitrine et à l’oeil.
A la suite de ces attentats, les ambassades à Rome ont été placées en état d’alerte générale et passées au peigne fin par les forces de l’ordre italiennes.
Un paquet avec un mécanisme incendiaire avait déjà été trouvé en octobre devant l’ambassade de Suisse à Rome, demandant la libération de "Costa, Silvia et Billy", trois anarchistes arrêtés en avril en Suisse et soupçonnés de préparer un attentat contre une multinationale.
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